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Sans beaucoup d’espoir je prends RDV et avec ma fille nous allons voir le piano un soir de grand brouillard en janvier 2003. Le docteur est encore en consultation. La secrétaire nous emmène dans une salle et ferme la porte derrière nous. Dans une pièce relativement petite et mal éclairée, nous voyons un énorme piano à queue, qui ne nous dit pas grand-chose. Il semble colossal et sombre. J’ouvre le clapet et m’assois sur le tabouret. Mes mains se posent sur le clavier en ivoire et je commence à jouer, pour entendre sa sonorité… |