collage1 Prise soudainement par une émotion toute particulière, je joue pour la première fois de ma vie, sans timidité et sans hésitation, mais surtout sans erreurs, avec une sensibilité que je n’ai jamais plus connue après, sauf dans certaines nuits, si personne n’est là pour m’écouter, ‘La lettre à Elise’ de Beethoven…
Mes mains sont guidées par un esprit d’au-delà, je suis en larmes, toute émue, comme ma fille par la beauté de l’œuvre et par la sonorité si belle et légère de ce piano en grand contraste de sa voluminosité et je regarde mes mains, comme si je les voyais pour la première fois.