"J´avais lu dans le livre, "Les demeures philosophales" de Fulcanelli, qu´un alchimiste adepte aurait vécu à Thiers. Les alchimistes sont discrets, c´est ce qui me plaît beaucoup chez eux. L´essentiel de l´alchimie est la recherche de la perfection de soi-même.
Fulcanelli avait parcourut la France en quête de différentes maisons ayant la symbolique alchimique.
Dans la Maison de l´Homme de Bois à Thiers, il y aurait vécu un adepte. Un adepte est quelqu´un qui aurait trouvé la Pierre Philosophale. Avec celle-ci, on recherchait la fabrication de l´or. C´était une substance qui permettait de transmutter le métal vile en or. Évidemment on peut y croire ou pas, ca c´est une autre histoire.
À Prague il y eu un rassemblement de d´alchimistes et de scientifiques, dont Tycho Brahe, car l'empereur d'Autriche, Rodolphe II les avait invités. Il était passionné d´alchimie, d'astronomie et d'astrologie."

(Vladimir Skoda sur l´alchimie)

Les Demeures philosophales, parues en 1930, prétendent mettre en évidence l'importance de la symbolique alchimique et d'un certain type de langage ésotérique dans l'histoire et l'architecture, grâce à divers exemples.
Fulcanelli y expose notamment ses thèses sur l'état des connaissances philosophiques et scientifiques au Moyen Âge et à la Renaissance, connaissances toujours vues par le prisme de la quête du Grand œuvre des alchimistes.
Fulcanelli y évoque également le langage codé des alchimistes et hermétistes: la langue des oiseaux:
« La langue des oiseaux est un idiome phonétique basé uniquement sur l’assonance. On n’y tient donc aucun compte de l’orthographe, dont la rigueur même sert de frein aux esprits curieux […]. »
L'ouvrage se conclut par une mise en garde touchant aux dangers d'un progrès scientifique illimité.

(wikipedia)