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Trois longues minutes passèrent, sans que nous disions un mot. Son visage change, ses traits se détendirent, il s’ouvre, comme si la lumière le rend lumineux. Nous l’observons, surtout Myriam. Ses yeux commencent à briller… également par des larmes.
« D’accord », dit-il finalement, « 3 000,- € »
Sans voulant le croire je répète : « 3 000,- € ? Peut-être vous vous trompez avec les francs, je suppose que vous voulez dire 30 000,- € ? »
Dans mon esprit un tel piano devrait minimum coûter 800 000,- francs français, et même beaucoup plus.
« Non, non, affirme-t--il, je vous dis bien 3 000,- € ! » |