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Un jour fin d’été 2003 je suis appelée à Thiers, pour vendre un Hôtel Particulier de sept niveaux, caves et greniers compris, un grand immeuble en assez mauvais état. Elle date du 14ème, 15ème et 16ème siècle. Il me plaira aussitôt, mais la somme de 150 000,- € nécessite des clients très fortunés, car il aura besoin 5 fois ce prix en travaux à l’intérieur, comme à l’extérieur. Un an plus tard je n’aie toujours pas trouvé ce client. Cela m’interroge, car en général, dans l’année qui suit, je trouve un acquéreur pour une ruine. Je reprends contact et demande de revoir l’immeuble. Peut-être se trouve-t-il quelque chose à l’intérieur qui empêche la vente ? C’est le 14 novembre 2004, que nous revisitons l’Hôtel Particulier. Rien de particulier ne tire notre attention. On bavarde encore un peu dans la cuisine 19ème au 1er étage côté Rue grenette, ou bien, 3ème étage coté de la Rue sapeurs pompiers, anciennement Rue du Jardin des Cœurs, parce qu’il se trouve un petit jardin public. La vue sur les Dômes du Puy et Sancy est magnifique et panoramique, ce qu’on ne s’imagine pas devant l’immeuble austère et sombre coté rue grenette… |