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Il continue à parler, toujours avec émotion dans sa voix.
Dans les années ’90 du 19ème siècle, il était, dans leur Clinique un pianiste au point de mourir. Son dernier vœu était, qu’ils l’achetèrent un piano pour qu’il puisse encore une fois jouer du piano. Ce fut un Pleyel, un superbe piano à queue. Paraît-il, sur son lit mourant, ils l’ont pu emmener sous le piano et, avec un dernier effort il a pu jouer quelques notes. Cette nuit là il ne mourra pas… Le lendemain il a pu jouer de nouveau et chaque jour il a pu jouer d’avantage… Finalement, quelques mois plus tard, contre toute attente, il sort la clinique, guéri… L’Homme vit encore des longues années et connut de succès. A sa mort, dans les années trente du 20ème siècle, il lègue son Pleyel à la Clinique de Durtol, avec les mots, qu’il peut guérir d’autres patients. Malheureusement il ne connaît pas son nom. |