Les pièces
La deuxième création présentée est la Dame de la mer d'Ibsen, ouvrant ainsi un cycle consacré à l'auteur norvégien.

Puis va suivre en ce mois de juin le grand événement de l'année 1971 : la représentation du Regard du Sourd de Robert Wilson, sorte de parade insolite entièrement muette dont la durée varie entre 5 et 7 heures et mettant en scène une trentaine d'acteurs, de danseurs ainsi que des animaux vivants…

Dans cette pièce, Silvia, dirigée par Jean-Louis Thamin, s'illustre au côté de Michel Auclair, dans un décor très sophistiqué signé Françoise Darne où bouleaux et nénuphars se reflétent dans l'eau des bassins.

 

Une chèvre, un singe, un python se partagent la scène ainsi qu'un "Jeannot lapin géant, dont l'apparition parfaitement incongrue déchaîne les rires, trottine sur quelques mètres, debout, avec la dignité d'un sénateur". Par ailleurs, dans cette pièce où chaque déplacement se compte en heures, une tortue de mer met tout un acte à traverser le plateau tandis qu'un pianiste joue en boucle un prélude de Bach.
La première pièce représentée n'entre pas dans ce programme, c'est un spectacle invité qui scandalise, bouscule, heurte ou captive
En juin/juillet 1974, le Théâtre national japonais de marionnettes du Bunraku présente à la Gaîté un spectacle composé de trois pièces classiques japonaises de Monzaemon Chikamastu, considéré comme le "Shakespeare japonais".
Le spectacle théâtral d'ouverture est Les Comptoirs de la baie d'Hudson de Jacques Guimet. Le dramaturge-universitaire encore inconnu, très influencé par Wilson, fait appel à ses étudiants de la Sorbonne-Nouvelle pour ce travail au rythme très lent, à mi-chemin entre théâtre et danse.
En 1974, Princesse Turandot choque le public et déchaîne les critiques. Andréa Férréol dans le rôle titre, apparaît entourée de nains et, à en croire certains, leurs rapports semblent teintés d'une sensualité trouble malvenue pour un spectacle s'adressant à un jeune public.
Les plus grands metteurs en scène contemporains créent à la Gaîté pour les enfants, leur offrent acteurs "en chair et en os", rythmes, couleurs tout en adaptant le langage afin de le rendre plus accessible.

La Dispute de Marivaux mise en scène par Patrice Chéreau, dans le cadre du Festival d'Automne à Paris.

"Les décors étaient magnifiques : la campagne de Thèbes, l'Olympe, les enfers (...) et le ballet du 3ème acte une pure merveille : on y voit successivement un lac, une inondation, un orage, une grotte enchantée, le fond de la mer avec les poissons, l'Atlantide engloutie etc..."

 

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