Le vestibule
Richement décoré, il se compose d'une abondante décoration faite de pilastres ioniques, d'antéfixes placés au départ des escaliers et de lustres à profusion. L'escalier d'honneur a laissé sa place à 4 escaliers qui à partir de l'entresol desservent tous les étages. Ce choix architectural est à la fois moderne, pratique et aussi plus sûr en cas d'incendie.

L'extérieur
La façade mesure 18 mètres de long. En profondeur, le bâtiment va jusqu'à la rue Réaumur. Les spectateurs entraient par le square, les artistes par la rue Réaumur. La Façade se compose de cinq arcades au rez-de-chaussée. Au dessus, une loggia sur laquelle prennent appui 2 sculptures de 2,30 mètres de hauteur : à gauche, la comédie sous les traits de Scapin de Molière (œuvre d'Amédée Donatien Doublemand) et à droite le drame personnifié par Hamlet (œuvre d'Eugène Louis Godin).

Le projet, tout en étant innovant, respecte les parties historiques du bâtiment (la façade, l’entrée et le foyer qui seront restaurés) et entend proposer un bâtiment dont les équipements constituent une véritable « boîte à outils » modulable, au service des artistes.

 

La Gaîté lyrique est déjà un lieu rempli d’une grande modernité artistique, fait de ces passés divers et de ces accumulations, où tous les recyclages sont possibles.

 

 

"Ce sont ainsi trois enveloppes successives qui s’imbriquent les unes dans les autres pour fabriquer une isolation acoustique de plus en plus performante lorsque l'on va vers le centre du bâtiment. Entre les deux premières enveloppes se situent tous les espaces servants du projet dont les circulations verticales."

La salle et son "plafond lumineux"

La salle est de forme semi circulaire et contient 1800 places.
Elle est couronnée d'une coupole lumineuse : "Peu favorable à l'emploi du lustre qui gène la visibilité d'une partie des spectateurs, la ville décide de recourir à l'éclairage par réflexion : la lumière des becs de gaz est réfléchie par une coupole de cristal et de verre dépoli".
De la coupole au cadre d'avant scène se développent sur 1,50 mètres 2 grandes figures représentant le drame et la comédie également peintes par Félix Jobbé Duval. Le rideau d'avant scène laisse la place pendant les entractes à un autre rideau peint par Louis Dureau, 2ème prix du concours de Rome en 1848 représentant plus de 200 acteurs célèbres s'illustrant dans des pièces populaires comme Le pied de mouton, Le chien de Montargis, La belle écuyère, Les cosaques… qui ont fait les heures de gloire de la Gaîté du boulevard du Temple.

Le 1er étage et le foyer
Le 1er étage se compose également de 5 arcades avec des portes qui ouvrent sur le foyer. Celles-ci sont ornées de médaillons peints par Félix Jobbé Duval qui représentent les bustes de Shakespeare, Molière, Racine, Beaumarchais et Schiller. Chaque extrémité du foyer est ornée d'une vaste cheminée taillée dans du marbre blanc.

 

Outre les loges, un autre foyer pour les spectateurs modestes, le foyer des artistes, le théâtre de la Gaîté comportait aussi un imposant magasin de décors situé à l'arrière de la scène.

 

 

Son corps

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Bâti en 1861, ce théâtre porte à ses débuts le nom de "théâtre du Prince impérial" et vient remplacer un premier théâtre, celui de la Gaîté, construit en 1792 sur le boulevard du Temple et détruit lors du percement du boulevard Voltaire. Le théâtre Lyrique municipal de la Gaîté, situé à proximité du boulevard Sébastopol, est contemporain des théâtres de la place du Châtelet. Edifié par Alphonse Cusin, il dresse sa façade monumentale aux ornements polychromes qui décorent les cinq arcades à bossages du rez-de-chaussée et de la loggia. Les arcs retombent sur des colonnes et des pilastres de marbre rouge à chapiteaux de bronze. Le programme iconographique des sculptures de la façade est lié au monde du théâtre. Sur la corniche sont placées les œuvres de Gaudin et Doublemard symbolisant le Drame et la Comédie. Dans les combles, des pilastres cannelés séparent trois groupes de fenêtres géminées cintrées.

En décembre 2003, le cabinet Manuelle Gautrand Architectes se voit attribuer la maîtrise d'ouvrage suite à l'appel à candidature organisé par la Mairie de Paris. Le projet, tout en étant innovant, respecte les parties historiques du bâtiment (la façade, l’entrée et le foyer qui seront restaurés) et entend proposer un bâtiment dont les équipements constituent une véritable « boîte à outils » modulable, au service des artistes.

"Il en restait cette accumulation improbable, vide et silencieuse, un trou noir au milieu de la ville… Le bâtiment était comme un être vivant, dans le coma depuis 14 années, depuis la fermeture intervenue à peine quelques semaine après l’ouverture de cette « Planète magique »."

 

 

Tous les autres plateaux sont d’une taille maximum, permettant justement le déploiement total et sans obstacles, des publics, des artistes et des œuvres…

 

Autour de ces contours structurants dans le projet, le programme est constitué d’espaces plus flexibles qui nécessitent une certaine permissivité : il s’agit entre autres de l’accueil, des expositions, du café, des foyers, du centre de ressources, de l’espace de jeux vidéo, des lieux dédiés aux artistes...

La scène
Elle mesurait 17 mètres sur 12 mètres.