la source de la Gaîté n’est pas tarie ...

Nous sommes encore dans la préhistoire de quelque chose de très ouvert, qui finira par advenir. Nous voulons rendre compte de cette naissance.

C’est un lieu où se sont cristallisés de nombreux fantasmes et polémiques.

l’éphémère, le provisoire

 

 

lien entre les différentes époques de cet endroit.

 

Lieu de culture et d'art populaires
lieu ouvert à toutes les pratiques artistiques actuelles autour du numérique : du sonore au visuel, en passant par le spectacle vivant, sans aucun cloisonnement.

Les arts numériques donneront à imaginer de nouveaux modes d’interaction encore inconnus, de nouvelles écritures non linéaires. Ce qui se prépare, ce sont de nouvelles formes de spectacle, qui ne partageront plus les codes de la télévision, du théâtre ou du cinéma.

En réalité, le bâtiment sortait d’un rêve qui était plutôt un cauchemar

Le Maire de Paris nous a demandé de nous occuper d’un géant dans le coma. Au moment de le réveiller, il nous faut être doux avec lui. Je suis pris par l’énergie de ce lieu, que nous essayons de faire circuler avec le moins d’arrogance et le plus de naturel possible.

 

La Gaîté lyrique est déjà un lieu rempli d’une grande modernité artistique, fait de ces passés divers et de ces accumulations, où tous les recyclages sont possibles.

 

Le bâtiment était comme un être vivant, dans le coma depuis 14 années

Le meilleur compromis serait d’en faire un lieu dédié à l’art de son temps où s’exprimerait le mouvement de la pensée qui fonde la filiation entre les arts et les époques, de Léonard de Vinci aux arts électroniques.

 

Son histoire singulière

 

a vécu des cycles de vies étonnants et inattendus

 

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L'extérieur
Le bâtiment était comme un être vivant, dans le coma depuis 14 années


Longtemps dédié aux spectacles musicaux populaires, l’opérette se taille dans son histoire la part du lion, le théâtre de la Gaîté lyrique fut tour à tour célébrer, critiqué et abandonné.

« La Gaité-Lyrique, où la saison parisienne devait se tenir, n'était pas le genre de théâtre dans lequel les Parisiens s'attendaient à voir les Ballets Russes. Située sur le boulevard de Sébastopol, dans un arrondissement populaire, elle était le lieu de prédilection de l'opérette, et son public était celui du quartier. Quand les gens du quartier* virent le public habituel de Diaghilev arriver pour la Première, en chapeaux haut-de-forme et queue-de- pie, en robes du soir et diamants, ils sifflèrent et huèrent. Et pourtant, bien que la venue du Ballet en ces lieux fût plutôt une «déchéance», le résultat fut que le public commença à apprécier le spectacle. »